Burn-out, bore-out, brown-out : comment en sortir ?

Burn-out, bore-out, brown-out : quelles différences ?

Le burn-out (« s’éteindre ») est la pathologie la plus connue. Il s’agit de la conséquence d’un épuisement professionnel dû à une charge de travail conséquente. Il se présente sous forme d’état de stress chronique et de perte de l’estime de soi.

Au contraire, le bore-out (« s’ennuyer ») fait suite à une sous-charge de travail. L’épuisement sera ici causé par l’ennui et le désintérêt du professionnel pour son emploi.

Pour finir, le brown-out (« baisse d’énergie ») est quant à lui une perte de sens, en conséquence de tâche absurdes accomplies par un professionnel. Il s’agit d’un affaiblissement de l’état psychique, d’une démotivation ainsi que d’une dégradation dans son investissement quotidien.

Pour chacune de ces trois pathologies, les symptômes sont à peu près identiques, il peut s’agir de fatigue, d’anxiété, de perte de l’estime de soi, de sentiment d’absurdité du travail à réaliser, de remise en question, de démotivation, de perte d’attention, de dégradation des relations professionnelles, de troubles du sommeil ou encore de manque d’entrain, d’irritabilité, d’hypersensibilité, d’absence d’émotion, de troubles de la mémoire, de la concentration, de baisse de motivation, de dévalorisation, de vertiges et/ou de troubles gastro-intestinaux…

Il est intéressant de savoir que ces pathologies, souvent associées à une « dépression du travailleur » peuvent être également rencontrées chez les étudiants ou les jeunes parents.

Dans le cadre de son activité de professionnelle de la méthode Quertant dans le 8^ème arrondissement de Paris, Agnès SIDER rencontre, très fréquemment des personnes victimes de burn-out.

Les différences avec une dépression…

Tout d’abord, la dépression est une maladie psychique alors que les trois autres sont des « déséquilibres physiologiques » avant de devenir psychologiques. Disons que ces trois pathologies et la dépression ont des symptômes similaires alors que les causes sont profondément différentes. En revanche, il faut savoir que selon leur évolution, le burn-out, le brown-out et le bore-out peuvent tous trois être suivi d’une dépression. Il est donc primordial de savoir les détecter au plus tôt, en identifiant les symptômes pour les traiter rapidement.

Dans le cas d’un burn-out par exemple, les différences avec la dépression se jouent au niveau des étapes qui y conduisent. La personne connaitra un point d’arrêt où le cerveau dira « stop » : c’est l’explosion. Ensuite, il y aura un temps où elle continuera son activité en ignorant totalement ce point d’arrêt. Pour finir, une personne qui connait un burn-out saura généralement identifier les causes de ce dernier (charges excessive…).

Comment soigner ce type de trouble ?

Pour le burn-out, il faut d’abord beaucoup de repos (arrêt maladie…) ; une aide psychologique pour la reconstruction identitaire et un accompagnement à un nouveau projet professionnel si besoin.

La Méthode Quertant, en agissant sur les mécanismes nerveux va permettre de retrouver cet équilibre nerveux et en voie de conséquence aura aussi une incidence sur les réactions nerveuses dans le quotidien. La personne en Burn-out va retrouver petit à petit son énergie, aura un sommeil plus récupérateur et va être à même de prendre plus de recul par rapport aux évènements qui l’entourent. Petit à petit, elle va retrouver foi en ses compétences. Ces très bons résultats ne se substituent pas pour autant à un indispensable accompagnement psychologique sur le burn-out.

Pour la dépression, il est important que la personne soit suivie : soit par un médecin, soit par un psychiatre. La Méthode Quertant interviendra en soutien des traitements préconisés par le spécialiste. Et en association avec une psychothérapie, les résultats seront plus probants.

Les Fleurs de Bach peuvent être une aide complémentaire afin d’agir sur les émotions et les états d’humeur négatifs relatifs à l’épuisement du Burn-out. Mais en aucun cas, ne se suffiront à elles seules. Il faudra être suivi par un Psychologue.

Burn-out : quelques signes annonciateurs

Une fatigue permanente, des insomnies, des douleurs telles que le mal de dos, de ventre ou des migraines à répétition peuvent annoncer l’arrivée d’un burn-out. Le stress et l’anxiété sont également être révélateurs. En somme, si vous vous sentez anormalement fatigué.e, irritable, stressé, que vous manquez d’enthousiasme au travail et que vous ressentez plusieurs douleurs telles que celle décrites au-dessus, nous vous conseillons de vous orienter vers un médecin spécialisé ou votre médecin de famille. Celui-ci saura sûrement vous orienter vers des professionnels compétents pour une prise en charge rapide.

3 conseils pour éviter le burn-out :

Avant toute chose, il est important de se reposer et de s’accorder des moments pour soi. Nos meilleurs alliés pour prévenir le burn-out sont, avant tout, le soleil et le sommeil. Un manque de lumière et/ou de sommeil contribue grandement à fragiliser le moral.

Exercice simple et efficace

La cohérence cardiaque est une technique, initiée par le Docteur David O’Hare. Pratiquée régulièrement, à minima 3 fois par jour, tous les jours, elle est une excellente méthode à préconiser pour prévenir le burn-out.

En pratique, il faut utiliser la respiration abdominale : à savoir gonfler le ventre à l’inspiration et le dégonfler à l’expiration :

• On inspire par le nez pendant 5 secondes très lentement, sans bloquer la respiration.
• On expire par la bouche pendant 5 secondes en s’imaginant souffler dans une paille.
• Le tout durant 5 minutes.

Des variantes sont possibles et conseillées, en fonction de si l’on veut booster le système sympathique ou le parasympathique. Dans ce cas, il faut s’adresser à un professionnel.

En conclusion, rappelons qu’il ne faut jamais minimiser une fatigue qui dure. Nous pensons qu’il est important de rester à l’écoute de son entourage. Par exemple, essayez de comprendre toute personne qui commence à être molle, apathique, triste alors que son naturel est à l’opposé. Vous pouvez aider cette personne à verbaliser ce qui se passe pour elle de façon bienveillante et surtout sans jugement. Vous pouvez aussi l’inviter à se faire aider par un professionnel de santé quand cela est nécessaire.